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    Depuis le 9 octobre et jusqu'au 14 novembre inclus vous pouvez enfin souscrire à Écrits sans papiers. Pour la route, entre Marrakech et Marseille de Mireille Disdero.

     

    Les gens, les scènes, les lieux se succèdent dans ce recueil de récits, de poèmes brefs ou en prose, à travers une géographie de l’errance. 

    En marge, sans papiers et métissés, ils donnent la parole aux invisibles, aux vacanciers à la dérive, poètes voyageurs, adolescents sur la route, couples et solitaires, inconnus qui se déplacent du sud de Marrakech jusqu'à Marseille. 

     

     […] je recueillerai les images, les mots, les silences, comme on récupère l'eau de pluie, avec l'attention de la soif toujours possible. Mais mon témoignage de vie restera sans papiers. L'important n'est pas écrit. […] 

    Mireille Didero

     

    Pour la sortie du livre vous aurez la chance de pouvoir rencontrer Mireille Disdero, à diverses occasions entre le 14 novembre et le 1er décembre. En effet, ses visites en France sont peu nombreuses puisqu'elle vit depuis quelques années en Thaïlande. Prochainement, je vous ferais le détail de ces temps forts.

    Pour les souscripteurs proches du Luberon, à réception des livres nous vous proposerons une soirée apéritive pour retirer votre livre, mais surtout pour rencontrer Mireille dans une ambiance conviviale et décontractée.

    Pour une présentation détaillée des Écrits sans papiers. Pour la route, entre Marrakech et Marseille de Mireille Disdero et y souscrire, merci de télécharger le document ci-dessous.

    Télécharger « Souscription_Écrits_sans_papiers-lBl.pdf »


  • Cette semaine aux éditions la Boucherie littéraire, nous mettrons en ligne sur le blog le bulletin de souscription de notre prochaine publication : Écrits sans papiers. Pour la route, entre Marrakech et Marseille de Mireille Disdero. En attendant, poursuivons avec ses mots, un peu ce voyage en méditerranée qu'elle nous offre en partage...

     

    Cachées dans la lumière

     

    Assis en tailleur, à l’ombre, des vieux jouent aux dominos sur la place qui touche le port. Et tout en haut, sur un muret couvert de signes, comme de jeunes aigles, trois gars chassent de la pointe du regard.

    Fronçant les yeux jusqu’à la ride, ils scrutent les terrasses, les toits et les jardins. Ils aimeraient surprendre les filles cachées dans la lumière comme des bijoux de verre poli par la blancheur aveuglante de midi.

    Les vieux assis en tailleur se souviennent des vagues de chaleur qui lèchent la peau, là-haut, sur le muret couvert de mégots, à Tanger.

     

    Vers le Détroit de Gibraltar (Tanger – Maroc)