• Mes remerciements suite aux Voix vives de Sète

    Photo Antoine LnP

    Retour de Sète.

    Semaine éprouvante quand on est seul... et fêtard.
    Les Voix Vives de Méditerranée en Méditerranée pour la première fois en qualité d'éditeur et ma troisième année de présence, où mes séjours à chaque fois sont de plus en plus longs.

    Pour la première fois, depuis des années, je n'organisais rien. Et ça fait sacrément du bien ! Mon avis sur le séjour est plutôt positif. Même s'il y a toujours à redire d'un gros festival comme celui-ci. Je reste choqué par l'abondance de poètes souvent mal rémunéré que l'on n'entendra jamais tant ils sont nombreux et des têtes d'affiche à l'affiche d'un festival de poésie où elles semblent s'être égarées et dont je ne comprends toujours pas l'intérêt.
    Mais de cette grosse machine qui manque parfois de délicatesse, et dont nombres de personnes en peignent des portraits peu flatteurs, pourquoi y revenons-nous tous ? Que se soit en festivalier, en poète ou en éditeur ?

    Alors, oui cette année il y avait moins de monde sur la place du livre, alors que les lectures où j'ai assisté débordait de public. Je n'imputerai pas la fréquentation à la qualité de la programmation, d'autan plus que cette année, sur la place du livre, j'ai particulièrement apprécié la présence quotidienne (durant deux heures) des auteurs programmés et des nombreux rendez-vous professionnels et musicaux... dont l'énergique et festif souvenir de Jamal El Kouasse accompagné de Javier Maroto et d'autres musiciens.

    Je ne fais pas abstractions de certaines tensions, mais je n'ai pas cœur de m'en souvenir ou de m'en formaliser. Je retiens que même à Sète, où le festival est énorme, comme dans de nombreux festival de poésie, le public à presque tout le temps le sourire aux lèvres, les plus grincheux et ronchons s'adoucissent, et l'ambiance dans les rues est festive et chaleureuse. Un vrai plaisir.

    Quoi qu'on en dise, quoi que j'en dise, j'ai été heureux de me trouver sur la place du pouffre malgré la frustration de ne pouvoir assister aux lectures.
    Éditer de la poésie n'est pas un acte de vente, mais de création poétique. Aussi !
    Au-delà de la lecture, l'écoute de voix nouvelles, ou pas, demeure (à mon sens) le fondement de l'édition de la poésie contemporaine.

    Je risque probablement d'en oublier beaucoup, mais qu'ils ne m'en veulent pas, je n'ai pas le désir d'être exhaustif... Je voudrais ici remercier toux ceux qui ces 10 jours passés m'ont fait sourire et aimer différemment chaque instant.

    Un immense merci à Hélène Dassavray et Emanuel Campo venus le 1er week-end soutenir les éditions. Mais aussi investir la place du livre avec leur voix et leur bonne humeur à la première rencontre le samedi 23 au matin animé par le délicat Michel Baglin.

    Un merci au « Maestro », Patrick Dubost, pour ses lectures de « 13 poèmes taillés dans la pierre » à chacune de ses interventions durant le festival. Et un autre merci pour sa disponibilité lors des signatures.

    Des pensées pour les auteurs absents : Thomas Vinau et René Lovy, ainsi que pour Mireille Disdero dont son livre « Écrits sans papiers. Pour la route entre Marrakech et Marseille » était en accord parfait avec le festival.
    Enfin une pensée particulière pour Marlène Tissot, qui aurait dû être des nôtres... Lui assurer que sa "Lame de fond" est venue déferler jusqu'à Sète.
    En 2017, j'espère de tout cœur que la plupart des auteurs de la Boucherie littéraire qui aimeraient être avec nous seront des nôtres.

    Merci à Natyot, Brigitte Baumié et Jean Azarel pour leur présence amicale et leur complicité. Présents pour Sète mais disponibles aussi pour des temps d'élaboration du programme du prochain Poésie nomade en Luberon (21, 22 & 23 octobre à Gordes).

    Un autre merci à Hélène, Emanuel, Natyot et Jean réunis, pour ce qu'ils sont, pour leur patience à mon égard. Le Boucher n'est pas toujours tendre. Je suis heureux de les savoir toujours là, malgré moi.

    Merci à Isabelle Alentour pour son soutien constant à la Boucherie et à sa présence aux côtés de Jean-Marc Audoin qui réalise comme à l'accoutumé de très belles photos que je partagerais avec vous prochainement.

    Merci à ces visages ou pseudos de facebook qui ont traversé l'écran et présents dès les premières heures d'ouverture de la place du Livre, que se soit l'Appel D'art en la personne d'Anne R. ou encore Anne Tempelhoff.

    Un solide merci à Romain Mollica, président de l'association la Boucherie littéraire et co-fondateur de Serendip livres, qui à la force des bras est venu à Sète chargé de plus de 300 livres afin d'apporter les réimpressions du livre d'Hélène Dassavray et de Mireille Disdero. Harassé, il est reparti le dimanche avec une première centaine de « 13 poèmes taillés dans la pierre » destinée aux libraires de France et de Navarre.

    Un incomparable et émouvant merci à mes compagnons des routes belles et sombres, nocturnes et diurnes sans qui la place du pouffre et les rues sétoises n'auraient jamais reçu autan d'amour, de douceur et d'humanité : Virginie Paultes des éditions Moires et Olivier Cabière des éditions L'Arachnoïde. Avec l'indéboulonnable envie de vous revoir bientôt...

    Merci pour la rencontre « touristique » avec Gilles Cabut du collectif Boxon.

    Mention spéciale à Catherine Serre qui a tenu le stand des éditions une après midi pour m'offrir la liberté d'une plume virevoltant d'une lecture à une terrasse amicale et à Carlo son mari, toujours souriant.

    Qui fait le lien et apporte la lumière en toute circonstance merci à Roselyne Sibille avec qui nous ouvrions tous les matins les stands en ce demandant ce que la nuit avait réservé à nos amis.

    Un merci à l'ami Cédric Lerible, pour son don d'ubiquité, de faiseur de liens et de partage le tout agrémenté d'un in-dévissable sourire.

    Une pensée à Maud Leroy, future éditrice des Lisières, partie trop tôt poussée par des ventes inexistantes...

    Et une autre mention spéciale à Pauline Catherinot, merci pour sa présence et nos discussions à propos de poésie et d'édition.

    Un merci aux autres lyonnais où nous avons enfin pu prendre du temps au temps pour approfondir nos relations ou mieux se connaître : Samantha Barendson & Jean-Christophe, Sandro et Jean-Baptiste Cabaud.

    Merci à ses rencontres heureuses avec des auteurs connus pour certains qu'au travers de leurs livres et pour d'autres le plaisir de les croiser à nouveau, même furtivement : Bruno Geneste, Thézame Barrême, Claude Favre, Julien d'Abrigeon, Isabelle Bonat-Lucia, Saïd Mohamed, Khadem Khanjar, Didier Calleja alias Didikeulalie Didika Koeurspurs, Maxime Hortense Pascal, Laura Vasquez, Nicolas Vargas...

    Merci aux organisateurs d'autres festival pour leur présence et leur curiosité : Alain Delahaigue, Geneviève Peigné & Jean-François Seron...

    Merci également aux amis éditeurs qui malgré la chaleur et parfois les méventes gardaient le sourire, j'ai toujours autant de plaisir à vous revoir Yves Artufel (Gros Textes), Jean-Marc Bourg et Fabienne Bargelli (Faï Fioc), Sandrine Eyespark‎ (la Crypte), Marc Granier (Ateliers des Monteils), Isabelle Bourgueil (L'or des fous), Alain Gorius (Al Manar), Émilie Rossignol (Oui'dire), Dominique Iacovella (La rumeur libre), Danièle Faugéras (Po & Psy), Brigitte Daian et Françoise Allera (Maison de la poésie Rhône-Alpes), Eric Bianco et Claudie Lenzi (Plaine Page), Yves Chagnaud (Apeiron)...

    Merci aux nuits moites et festives de Sète qui dans le sillon des uns et des autres offrait toujours de belles nouvelles rencontres ou revoyures : Aymen Hacen,Vincent Calvet, Emmanuelle Guattari, Pierre Tilman, Michel Thion, Béatrice Machet... Et même un certain Armand le Poête surpris entrain de danser !

    Sur la place du livre, je remercie également Sébastien Charles et son assistante, mais également les anges du Bar à lire : Sophie, Sarah et Stéphane & leur perle, Lætitia, Mélissa, et les mamans et les papas... Et un merci à Cécile de Mamacita qui arrivait tous les matins avec le sourire et repartait avec tous les soirs, merci pour ce verre et notre conversation de la dernière nuit.

    Merci à tous pour cette énergie qui déborde et me donne encore plus envie d'œuvrer en poésie.

     

    Antoine Gallardo