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À la fin de ce premier mois de l'année sortira notre première publication : p(H)ommes de terre de René Lovy & Thomas Vinau.
Pour l'impression nous avons opté pour l'imprimerie I.G.C., installée à Saint-Étienne dont nous connaissions déjà le travail. C'est elle qui fait l'impression entre autre des titres parus aux éditions Color Gang. Par ailleurs, elle a le label Imprim'Vert. Label qui souligne l'implication des imprimeries éco-responsables. Soit l'imprimerie écologique dont la démarche limite l'impact de l'imprimerie sur l'environnement.
En attendant la sortie du livre, voici quelques photos issues des calages de décembre dernier et de ce mois-ci. Dans le jargon de l'imprimerie, le calage est le réglage de l'encrage, du repérage des couleurs, de leur densité lors de l'impression afin d'obtenir le bon à rouler. Le bon à rouler, quant à lui, est la feuille (un des cahiers constituant le livre) obtenue à la fin du calage et qui servira de référence pendant toute la durée de l'impression.
Cliquez sur les photos pour les agrandir
offset
Heidelberg
4 couleurs
Calage magenta & jaune de la couverture
Plaque en aluminium recyclable.
Elle contient les informations graphiques du document à imprimer. Ici, la couverture du livre.
Tirage plaque couleur noire pour le premier feuillet du livre.
Beaucoup d'essais et beaucoup de chutes...
Accord
B.A.T. :
Bon à tirer
Plaques jaune, magenta, cyan & noir après tirage d'un cahier.
Photos : A. Gallardo
Au Québec, en Belgique, en Suisse et en France, vous pourrez commander début février p(H)ommes de terre auprès de votre libraire.
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Je suis Cabu et Wolinski et Charb et Honoré et Tignous et Bernard Maris et Elsa Cayat et Michel Renaud et Frédéric Boisseau et Mustapha Ourrad et Ahmed Merabet et Franck Brinsolaro.
Je suis les survivants.
Je suis liberté d'expression.
Je suis liberté.
Je suis debout.
Je suis !
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La photographie est extraite d'une performance réalisée en 2012 par l'artiste anglaise Sharon Baker. Il s'agissait, durant deux jours, de reconstituer une boucherie spécialisée dans la viande humaine. Cette boucherie était installée à Smithfield, un quartier de Londres connu pour son marché vieux de plusieurs siècles, consacré à la viande, et qui est aujourd’hui le dernier marché du commerce de gros de la capitale anglaise.
Les produits exposés et vendus étaient en réalité de la viande animale reconstituée pour lui donner une apparence humaine. Il était donc vraiment possible de faire l’acquisition d’un orteil ou d’un doigt pour un apéritif sympathique ou encore d’une main, voire même d’un bout de pénis pour un dîner décalé.
Évidemment certains, offusqués, ont crié au scandale et pas seulement les végétariens... Au-delà de cette performance saignante, le bénéfice des ventes avaient été intégralement reversés à la Limbless Association, une organisation qui vient en aide aux personnes amputées ou qui souffrent de malformations congénitales.
Pour allez plus loin lisez l'article de Julie Escurignan, paru sur le site fastncurious.fr, dont je partage les mêmes réflexions au-delà de la supercherie marketing faite pour la commande de cette boucherie fictive.