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Éditions la Boucherie littéraire
Aujourd'hui installées à Visan, dans l'Enclave des Papes, les éditions la Boucherie littéraire ont été créées dans le Lubéron par Antoine Gallardo. Depuis 2014, elle publie des auteurs vivants de langue française, offrant exclusivement à lire de la poésie.
La forme privilégiée est le retour à la ligne lié à un travail de réflexion sur l'écriture et l'espace du poème, sans rejeter toute autre forme. C'est le texte qui importe toujours au final. C'est pourquoi, le nombre de pages et/ou de signes ne sont pas des critères de choix.
Les éditions sont menées avec exigence aussi bien dans l'accompagnement de l'auteur et son texte que dans les choix de papiers de création ou encore au soin apporté à l'impression des livres.
Elles conduisent le livre jusqu'à son lecteur. Aussi dans un soucis constant de diffusion du texte, la Boucherie littéraire privilégie la vente en librairie.
Éditer est un acte de création.Je souhaite des destinations où je pourrais partager avec vous de nouvelles sensibilités et de belles rencontres humaines et littéraires. Je ferais escale là où les mots et les blancs de la page distillent l'essence de poésie qui nous irrigue.
Antoine Gallardo
Quelques chiffres
5 collections qui filent la métaphore...
Sur le billot
Carné poétique
La feuille et le fusil
Sur le billot pour tous
Emballez, c'est pesé !
Au printemps 2024 :
68 publications
39 poètes et illustrateurs
Rapport hommes-femmes
publiés presque 50/50
L'éditeur
Antoine Gallardo né en 1972, vit et travaille dans le Vaucluse.
Directeur des éditions de poésies la Boucherie littéraire. A fondé et dirigé durant 5 ans le premier festival estival de poésie à voix haute en région P.A.C.A. : Poésie nomade en Provence.
A imaginé un concours de poésie francophone pour enfant de 7 à 12 ans (scolarisé ou non) Les premiers poètes qui était un tremplin de la conscience d’un soi poète
Crédit photo : Stéphanie Quérité Créateur et organisateur de plusieurs salons du livre notamment Les Beaux jours de la petite édition de 2011 à 2016. Salon du livre généraliste spécialisé en petite édition faisant la part belle à l’édition de poésie. Est à l’origine de plus d’une centaine de rencontres littéraires et artistiques dans divers lieux et avec de nombreux partenaires privés, publics et associatifs. Formé aux métiers du Livre, a été libraire pour les autres avant de créer sa propre librairie, animateur d’ateliers d’écriture poétique. Écrit de la poésie publiée en revues et au compte d'autres éditeurs.
À propos de son travail
Entretien paru dans Le matricule des anges en juin 2019. Article réalisé et retranscrit par Philippe Savary, à lire par là.
Autres entretiens & Articles
Novembre 2020 : Dans Libération un court entretien dirigé par Guillaume Lecaplain.
"Libé Culture demande à artistes et acteurs du secteur culturel des nouvelles de ce qu'ils fabriquent, tant bien que mal. Cette semaine les trucs et astuces pour survivre au Covid de l'actrice Aïssa Maïga, la journaliste Marie Richeux, les disquaires bordelais Total Heaven, la chorégraphe Maud Le Pladec et l'éditeur Antoine Gallardo." À lire ici.
Mars 2020 : Dans la revue papier Décharge du 1er trimestre, Georges Cathalo dresse un portrait de la maison d'éditon. À lire en cliquant sur la photo pour l'agrandir.
Mars 2020 : Dans les I.D de la revue en ligne Décharge, Claude Vercey dresse un portrait en 2 temps sur une partie du catalogue de nos éditions. À lire ici et là.
Décembre 2018 : article de Georges Guillain, fondateur du Prix des Découvreurs, à propos des éditions la Boucherie littéraire à lire ici.
2017 : Un petit entretien pour la revue en ligne Terre à Ciel à l'invitation de Roselyne Sibille à lire par là.
Avril 2016 : Un entretien réalisé par Philippe Chauché pour le site La Cause Littéraire en avril 2016 à lire ici.
Présentation d'Antoine Gallardo : sur le site du Marché de la Poésie de ce côté.
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Par Antoine Gallardo le 8 Avril 2020 à 16:36
Les éditions la Boucherie littéraire
ne font pas de vente en direct*
Elles soutiennent les librairies indépendantes qui conçoivent la vente de livres comme une contribution à la diffusion des idées, à l’émancipation sociale et individuelle, à l’éducation populaire et à la démocratie.
La Boucherie littéraire érige et soutien toutes actions permettant de lutter contre les tentatives d’hyper concentration de la production éditoriale et d’uniformisation de la diffusion du livre conçue comme une distribution la plus rentable et rationnelle possible.
Ainsi vous pouvez commander nos livres dans toutes les librairies de France, Belgique et Suisse.
Les éditions la Boucherie littéraire sont distribuées par Serendip Livres.
Bientôt, vous pourrez retrouver ici l'ensemble de nos librairies avec qui nous travaillons régulièrement.
* excepté sur les salons du livre & festivals où la Boucherie littéraire est invitée et qu'un libraire ne peut la réprésenter.
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Par Antoine Gallardo le 8 Avril 2020 à 16:34
En préambule
Merci de ne pas envoyer de tapuscrit
avant janvier 2026
Avant d'envisager de nous envoyer un tapuscrit il est important que vous lisiez un article que j'ai écris au début du confinement.
Ensuite lisez également ce qui suit : Adresser un tapuscrit à la Boucherie littéraire.
Mon but n'est pas de vous décourager, mais que vous vous posiez les bonnes questions et connaissiez nombre de réponses avant de glisser votre pli dans la boîte aux lettres de la Poste.
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Par Antoine Gallardo le 6 Avril 2020 à 22:40
J'ai 5 ans
La première publication qui a donné vie aux éditions la Boucherie littéaire est parue en janvier 2015.
Cinq années d’édition, en poésie, cela me semble déjà une éternité tant la tâche est ardue, mais heureuse.
Dans une société souvent malmenée socialement, la poésie peut paraître en décalage. Pourtant, elle reste nécessaire à tous que ce soit par le biais du livre ou d’autres supports artistiques.
Un peu comme tous les anniversaires qui nous sont charnière, j’ai voulu fêter cet événement en poésie et en complicité des poètes qui participent à cette folle aventure.
Une fois n’est pas coutume, j’ai demandé à ceux qui le souhaitaient d’écrire un ou plusieurs textes ayant pour sujet « la boucherie ».
Thème à prendre dans un sens noble et doux et non une métaphore de ce que pourrait être la guerre ou tout autre sujet sordide.
Je voulais que le thème respecte la lignée de ce que les éditions ont donné à lire depuis cinq ans.Cette édition courante "Sur le billot" n'a été imprimé qu'à 500 exemplaires et devait sortir ce vendredi 3 avril. Ce sera pour plus tard.
Car pour vraiment dire merci, je voulais à mon tour faire un cadeau :
À toutes les personnes qui ont apporté ponctuellement ou au long court, ces cinq premières années d’une vie en poésie, un soutien aux Éditions la Boucherie litteraire par leur lecture, leur fidélité, leur écoute, leur soutien, leur amitié, leur humour, leur générosité, leur curiosité...
J'ai fait le choix, avec le recul un peu fou (et d'avantage encore en ces temps difficiles pour les petites maisons d'éditions de poésie), d'imprimer à 500 exemplaires, une version "luxe", hors commerce :
Filles bouchères & Garçons bouchers est le premier titre de la collection "Sur le billot / Hacher à part".
Il s’agit d’une collection de livres ou d’objets à parution aléatoire, hors commerce, que les éditions la Boucherie littéraire financent seules dans le but de l’offrir. Une manière de remercier toutes les personnes qui soutiennent la création littéraire en poésie.
Ainsi, cette éditions hors commerce je l'offrirais à tous les auteurs, à toutes les personnes qui ont adhérer à l'association ces cinq dernières années assurant ainsi un soutien à notre action en poésie et à toutes celles et ceux sans qui le chemin n'aurait été possible.
Ont participé : Armand Le Poête, Isabelle Alentour, Laure Anders, Jean Azarel, Brigitte Baumié, Emanuel Campo, Felip Costaglioli, Helene Dassavray, Mireille Disdero, Patrick Dubost, Estelle Fenzy, Nicolas Gonzales, Jean-Pierre Gandebeuf, Lili Frikh, Marc Guimo, Nat Yot, Paola Pigani, Colette Reydet, Dominique Sampiero, Roselyne Sibille, Marlene Tissot, Nicolas Vargas et Thomas Vinau.
Merci.
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Par Antoine Gallardo le 6 Avril 2020 à 22:37
Lettre à l'attention des auteurs ayant envoyé un manuscrit/tapuscrit
aux éditions la Boucherie litteraire
Courrier écrit lors du confinement.
Chères & chers poètes,
Le confinement n'est pas encore pour moi un temps béni pour me confiner en lectures et autres bienfaits qu'il pourrait m'apporter. Certe, je trouve enfin une partie du temps pour me reposer, mais l'essentiel de l'autre est à chercher à garder la tête hors de l'eau.
Mais avant le confinement, j'ai pris le parti de réunir tous les tapuscrits en attente.
Certains auteurs savent que je ne suis pas de ceux qui lisent vite, que ce soit des tapuscrits envoyés de leur propre chef ou d'autres que j'ai moi-même demandé à lire.S'il n'y a pas de recette pour écrire de la poésie il n'y en a pas non plus pour être éditeur de poésie.
Chacun fait sa cuisine comme il peut.Pour ma part, j'ai fais le choix d'une économie qui ne repose pas sur la nouveauté, mais le maintien de textes disponibles en librairie. Pour cela, je prends aussi souvent que possible la route pour aller à la rencontre des libraires, tout comme des maisons de la poésie ou encore d'organisateurs d'évènements littéraires. Ce sont des périodes intenses dont les journées sont très longues et les nuits courtes. L'épuisement est constant, les sorties de routes palpables et les rares moments de libres je les consacre à récupérer autant que possible. Quand je suis sur la route, même l'ordi à portée de main, je n'ai pas le temps de me consacrer aux autres tâches que confèrent le métier d'éditeur. Bref, je ne peux être ni au four ni ou moulin surtout quand mille bornes les séparent.
Ainsi, mes temps consacrés à la lecture de poésie sont finalement rares et ceux de tapuscrits reçus d'autant plus rares. Et ceux envoyés en numériques pour ainsi dire nul. L'ordi est un outil de travail, je passe un temps inconsidéré devant l'écran, aussi plus vite je l'éteins, mieux je me porte.
Ces lectures de tapuscrits ne relèvent pas pour ma part du plaisir, mais d'un travail. Un travail laborieux. Un travail où je continue à rester négativement stupéfait par ce que je reçois. Rien de nouveau sous le soleil, j'ai l'impression que la plupart des poètes n'ont aucune idée de mon catalogue, mais qu'importe on envoie quand même. L'art de faire perdre le temps à tout le monde.
Je ne vous dis pas merci.
Aux auteurs qui n'ont aucune considération pour ce que je publie ni pour mon temps, je ne prends pas la peine de répondre comme eux n'ont pas pris la peine de connaître ma ligne éditoriale. On récolte ce que l'on sème à tout vent.Finalement, c'est un travail plus souvent désagréable que l'inverse. Parfois, une lecture touche parfois une autre me chamboule, c'est bien le but me direz-vous.
Le texte sort alors du lot, mais il n'est pas pour autant un texte publiable.
Je me méfie de mes états de lectures. Si je suis bien ce que je lirais pourrait l'être et inversement. Je me donne donc le temps de lire des textes dans différents contextes.
Ainsi, une année ou deux peuvent s'écouler avant que je me décide enfin à porter un texte. Car il s'agit bien de ça. Je publie et porte des textes, des textes que les auteurs parfois ne portent pas ou plus, je les présente aux libraires en leur rappelant que la notion de nouveauté n'existe pas en poésie, que les livres publiés sont des ouvrages de fonds. Qu'un texte ait été publié il y a 2 mois, 3 ans ou 5 ans, face aux libraires il est défendu comme s'il avait été publié la veille.Certains qui m'ont croisé lors de mes tournées de diffusion, vous diront que j'ai toujours avec moi des tapuscrits.
Je les garde au frais, dans une glacière.
Il peut s'écouler 3 semaines de tournée harassante ou ma seule envie est de fuir la poésie et où j'arrive à lire 2 à 5 pages (frustration) de polar tous les 2-3 jours. Je dors rarement 2 nuits au même endroit. Quand 48h se profilent alors je vais parfois picorer dans la glacière. Certains auteurs dont la lecture est en cours le savent, je leur envoi des photos de leur tapuscrit mis en situation selon l'environnement dans lequel je suis.
...
Malgré la prévenance sur le blog des éditions de ne pas m'envoyer de tapuscrit avant l'automne 2020 (repoussé depuis peu à janvier 2021), rien n'y fait, les tapuscrits envahissent la boîte aux lettres. Difficile de ne pas associer ces vagues de mots et de papiers à un manque de respect.
Alors si le temps me le permet, si je trouve des solutions pour garder les éditions à flot et que la reprise se profile comme un chance de sauver ce qui peut être sauvable, je m'attelerai à lecture du tsunami de tapuscrits reçu jusqu'à ce jour.
Mais avant ça, avant que je ne plonge dans vos écrits, merci de me faire gagner du temps, et celui des autres, en me disant si votre tapuscrit a trouvé entre temps un éditeur ou est en court de publication ou s'il ne vous correspond plus et que vous voudriez le retravailler.Sachez, pour vous donner une petite idée de ce que représentent ces enveloppes que j'ai pris en photo ce matin : si je publiais chacun de ces textes, au prorata de ce que j'ai publié ces 5 dernières années, cela représenterait 22,5 ans de publications !
Naturellement, je ne suis pas prêt pour ça.
N'hésitez pas à relayer ce message afin que les poètes en lien avec vous puissent avoir accès à cette missive. Merci à toutes celles et ceux qui relieront cet article.Bon confinement à tous. N'écrivez pas trop. Acceptez que tout ne soit pas publiable. Épargnez-moi vos écrits confinés.
Et rappelez-vous humblement qu'une poignée de poètes seulement traverseront les siècles.
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Par Antoine Gallardo le 8 Janvier 2020 à 01:48
Pour débuter l'année, voici en avant première les couverturs des deux titre à paraître aux Éditions la Boucherie litteraire le 7 février prochain dans la collection Sur le billot.
Ouvrira le bal Dominique Sampiero avec Ne dites jamais c'est triste suivi d'un Manifeste à l'envers. Ce texte autant important pour Dominique Sampiero que moi-même est le trait d'union de deux anniversaires. Ses 50 ans d'écriture et les 5 d'existance des Éditions la Boucherie litteraire.
Le livre sera présenté en avant première le samedi 1er février à la journée du livre de Grenay (62- à côté de Lens) en présence de Dominique Sampiero & moi-même.
Avec aimer & faire l'amour, je vous invite à découvrir un Patrick Dubost dans un registre assez éloigné de ce qu'on lui connaît dans les thèmes abordés en poésie. Je n'en dirais pas plus pour le moment. Chaque chose en son temps... Juste vous dire que je l'ai savouré du début à la fin et que je ne m'en lasse pas !
Nos amis bretons auront la primeur de la lecture de ce texte qui sera présenté au festival Semaphore (organisé par Maison de la Poésie du Pays de Quimperlé) le 7 mars prochain.
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